Olivier Falorni a-t-il mal digéré son éviction du PS ou bien aime-t-il juste rappeler au bon souvenir de Ségolène Royal sa défaite aux élections législatives de 2012 ?
Exclu du Parti socialiste en février 2012 pour avoir maintenu sa candidature aux législatives face à celle de l'ancienne candidate PS à l'élection présidentielle, Olivier Falorni, qui siège désormais dans le groupe des Radicaux de gauche à l'Assemblée nationale, n'a pas été convié à l'université d'été de La Rochelle, qui se tiendra du 23 au 25 août. Et si le député assure qu'il « ne veut pas être dans l'aigreur » étant donné sa victoire face à Ségolène Royal, il n'a pu toutefois s'empêcher de titiller à nouveau son ancienne adversaire. « Quand je suis arrivé à l'Assemblée après avoir été élu face à Ségolène Royal, un paquet de collègues m'ont dit "Bravo, tu as bien fait". En fait, ils étaient très contents de ne pas avoir à voter pour elle lors de l'élection du président de l'Assemblée. Et pour les quelques dirigeants de l'appareil PS qui l'ont pleurée, c'était des larmes de crocodile », rapporte Le Parisien.
Si Ségolène Royal sera elle bien présente à l'université d'été – après avoir séché l'exercice l'an dernier – pas sûr, toutefois, que ce qui s'annonçait être son grand come back sur la scène politique soit ce dont elle rêvait. Selon le Huffington Post, la présidente de la région Poitou-Charentes avait organisé, pour signer son grand retour, un déjeuner avec les présidents de région socialistes. Or, selon les sources régionales, le rendez-vous et la conférence de presse qui devait suivre ont dû être annulés au dernier moment, en raison d'un trop grand nombre de défections de la part des participants. Ségolène Royal s'est contentée, en guise de substitution, d'une visite d'une exploitation agricole de la Vienne en compagnie de Stéphane Le Foll.
Ségolène Royal devrait cependant connaître sa renaissance politique tant attendue ce vendredi puisque c'est elle qui ouvrira les travaux de l'université d'été du PS à La Rochelle.
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