Dans La Dame de pique, Nadia Le Brun brossait un portrait sans concession de la Première dame : ses amours, son parcours, ses passions et ses faiblesses. Depuis la semaine dernière, et la révélation par Closer d’une possible aventure entre François Hollande et l’actrice Julie Gayet, c’est la dame de cœur, sensible et amoureuse, que l’on découvre. Pour la journaliste politique, pas l’ombre d’un doute : Valérie Trierweiler est « très amoureuse » de François Hollande et cette hospitalisation révèle un trait de caractère de la Première dame. « Elle prend tout de face, sans recul », analyse Nadia Le Brun, « sur-émotive, elle se laisse déborder par ses sentiments ».
Est-il vraiment possible qu’elle ait tout ignoré de cette liaison, jusqu’à jeudi soir dernier, où le Président lui en aurait parlé (on parle d’une dispute bruyante à l’Élysée) ? « Elle devait le savoir », devine Nadia Le Brun, « mais être en stratégie de reconquête pour ne pas perdre la face ». D’ailleurs, Valérie Trierweiler a des raisons de croire à son couple : les fêtes de fin d’année, c’est ensemble qu’ils les ont passées, dans sa famille en banlieue parisienne. Si la clarification de la situation conjugale du Président, attendue demain en conférence de presse, confirme les rumeurs de rupture, il faudra, d’après Nadia Le Brun, s’attendre à des coups d’éclats d’une femme « colérique », au « caractère bien trempé », qui peut même devenir « ingérable » dans ses moments de faiblesse. Or, depuis la semaine dernière, c’est une « humiliation publique et internationale » qu’elle vit.
« C’est une des grandes différences entre Ségolène Royal et Valérie Trierweiler : la première est armée grâce à sa situation de femme politique, tandis que Valérie Trierweiler perd pied lorsqu’elle est en danger », tranche l’auteure. Quant à l’avenir du couple, difficile de prédire ce que François Hollande annoncera demain. Mais pour Nadia Le Brun, la réaction de la Première dame est de mauvais augure. Officiellement, son chef de cabinet a confié au Figaro qu’elle « n'a pas eu le temps de réfléchir à ça ».