« Je considère que les affaires privées se règlent en privé. Et je l'ai dit à mes proches pour qu'ils acceptent scrupuleusement ce principe ». Par ces mots, François Hollande clôturait près d’un mois de polémique sourde, après le « tweetgate » provoqué par sa compagne Valérie Trierweiler. Cette dernière avait fait grand bruit entre les deux tours des élections législatives, en apportant son soutien au dissident PS Olivier Falorni, adversaire à La Rochelle de Ségolène Royal, la mère des quatre enfants du président. Une affaire qui avait rebondi la semaine dernière, alors que Thomas Hollande, fils du président, confiait à une journaliste du Point que « ça a détruit l'image normale qu'il (François Hollande) avait construite », assurant que la situation actuelle « est un facteur d'instabilité... soit elle est journaliste, soit elle a un cabinet à l'Elysée ».
Suite à cette intrusion de la vie privée du chef de l’Etat dans le débat public, il avait été annoncé que son discours télévisé du 14 juillet serait l’occasion de faire le point sur ce « mélange des genres », qu’il avait si souvent pointé du doigt chez son prédécesseur, Nicolas Sarkozy.
Ainsi, quant au statut de première dame, le chef de l’Etat a assuré qu’il ne serait pas modifié. « Il n'y a pas de statut. Valérie veut garder son activité professionnelle. Je comprends. A partir de là, elle sera présente à mes côtés lorsque le protocole l'exigera, ce n'est pas très fréquent », a annoncé François Hollande. Pour Mme Trierweiler, qui avait assuré qu’elle ne comptait pas se contenter d’un rôle de « potiche », il s’agira d’un équilibre à trouver. Omniprésente durant la campagne, puis au moment de l’investiture du chef de l’Etat, elle devra donc s’effacer dorénavant. . Elle a d’ores et déjà promis qu’elle « tournerait 7 fois (son) pouce maintenant avant de tweeter » lors d’une interview sur BFMTV.
Ainsi, si elle était présente à la tribune présidentielle lors du défilé militaire du 14 juillet place de la Concorde, elle n’a pas suivi François Hollande lors de son bain de foule sur les Champs-Elysées et ne l'a pas suivi davantage à l'hôtel de La Marine pour son interview télévisée. En revanche, elle l’a accompagné samedi à Brest pour la fête maritime « Tonnerres de Brest », et était à ses côtés dimanche à Avignon. « Le défilé, c'est le protocole, les dîners d'Etat aussi, mais à Brest ou à Avignon, c'est un couple qui se déplace et il est normal que la compagne du président soit avec lui », a expliqué à l’AFP un proche.
Crédit photo : AFP
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