Le grand large, un élément déterminant pour être heureux ? Si on a tendance à associer la mer à notre bonheur en vacances, ce n'est pas sans raison. Calme, sable fin, couchers de soleil exceptionnels, une vue à en couper le souffle... les causes sont nombreuses. Mais saviez-vous qu'avoir un logement avec vue sur mer permettait aussi d'avoir une meilleure santé mentale ?
Il y a peu de temps, des chercheurs nous prouvaient que les espaces verts avaient une influence directe sur notre productivité et participaient à baisser notre niveau de stress. Car au-delà d'une bonne situation socioprofessionnelle, c'est bien notre cadre de vie qui peut se présenter comme une entrave à notre bonheur. Désormais, il semble que l'appel du large joue de manière encore plus significative sur notre humeur, selon une récente étude menée en collaboration entre l'Université de Canterbury (Nouvelle-Zélande) et la Michigan State University (USA).
Publiée dans la revue américaine Health & Place, l'étude a été conduite à Wellington (la capitale de la Nouvelle Zélande), situé à l'extrémité sud de l'Île du Nord. Un terrain idéal donc, pour étudier l'impact d'espaces verts et d'espaces bleus sur une population. Au total, l'étude a été réalisée auprès de 450 habitants.
La conclusion ? Voir la mer serait meilleur pour notre santé mentale, qu'avoir pour seule vue des espaces verts. Et alors que les différences avec les personnes vivant en zones urbaines n'ont pas été étudiées, on peut facilement imaginer que ces dernières sont encore moins bien loties que celles ayant la chance d'être entourées d'arbres et de parcs.
Si ces travaux sont concluants pour des espaces bleus océaniques, quid de la vue sur les lacs ou les rivières ? Amber Pearson, géographe de la santé à l'université de Michigan et coauteur de l'étude affirme que cette recherche n'est qu'un début et que d'autres sont à envisager. Cela permettrait alors de savoir si tous les types d'espaces bleus sont bénéfiques et surtout si d'autres facteurs entrent en jeu comme les stimuli sensoriels générés par le bruit des vagues ou l'odeur de l'air marin.
En somme, il semble que cette conclusion ne soit qu'un nouveau signe nous incitant à prendre quelques jours de vacances en plus.