"Ma mère ne m'a pas protégée" : victime de viol à 12 ans, Katherine Pancol témoigne
"Ma mère ne m'a pas protégée" : victime de viol à 12 ans, Katherine Pancol témoigne Journalist and bestselling French novelist Katherine Pancol signing some copies of her latest book 'Trois baisers' at Kleder book shop in Strasbourg, France on November 20, 2017. Photo by Roses/ANDBZ/ABACAPRESS.COM
Le 22 octobre dernier, au sein de "Un dimanche à la campagne", la fameuse émission de Frédéric Lopez, l'une des plus populaires romancières de France est venue témoigner d'un chapitre jamais refermé de sa vie : le viol dont elle fut la victime enfant. Katherine Pancol attends the "Festival Du Livre De Paris" at the Grand Palais Ephemere on April 23, 2023 in Paris, France. The book fair runs from April 21 to 23. Photo by Lionel Urman/ABACAPRESS.COM
Elle n'avait que douze ans. Son agresseur en avait le double. Katherine Pancol en rencontre dedicaces a la librairie Kleber de Strasbourg pour son roman "Trois baisers" (20/11/2017) - Photo by Roses/ANDBZ/ABACAPRESS.COM - ecrivain ; ecrivaine ; Katherine Pancol ; rencontre dedicaces ; portrait; Art Culture Spectacle; Auteur; Ecrivain; Ecrivains; Litterature; Portrait; Prise de vue
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"Je suis rentrée avec la clé et un voisin se faufile derrière moi dans l'appartement. Il me demande s'il peut emprunter un disque, rentre dans la chambre... Et là, c'est le carnage". Katherine Pancol en rencontre dedicaces a la librairie Kleber de Strasbourg pour son roman "Trois baisers" (20/11/2017) - Photo by Roses/ANDBZ/ABACAPRESS.COM - ecrivain ; ecrivaine ; Katherine Pancol ; rencontre dedicaces ; portrait; Art Culture Spectacle; Auteur; Ecrivain; Ecrivains; Litterature; Portrait; Prise de vue
Si Katherine Pacol témoigne face caméra, c'est pour mettre en lumière une chose : très souvent, trop souvent, les victimes parlent. C'est juste qu'elles ne sont pas écoutées. C'est ce qu'elle va expliquer. Katherine Pancol au Festival du Livre de Paris 2023 au Grand Palais Éphémère le 23 avril 2023. © Lionel Urman / Panoramic / Bestimage
"J'en ai parlé à ma mère. Elle ne m'a pas protégée. J'ai pas culpabilisé. Ma mère est rentrée de son travail et comme c'était le fils des voisins, elle est allée sonner à leur porte".
"La mère de ce dernier a dit : 'C'est de la faute de votre fille, elle n'avait qu'à pas l'aguicher'. C'était aussi violent que le viol".
Sa propre mère l'a obligée à "faire des excuses" à la mère de son agresseur, ce voisin de 24 ans. Oui oui, des excuses. Affolant. "Je n'ai pas fait d'excuses mais je me suis dit : je suis toute seule".
C'est ce que l'on appelle du "victim blaming" : quand l'on inverse la culpabilisation violeur/victime. Au détriment de cette dernière. L'idée est de contester la légitimité de la victime en remettant en question son attitude, ses tenues, ses moeurs, son langage.