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cinéma
Photos : "Comment lutter contre les violences ? C'est le sujet de ce film" : un philosophe explique pourquoi cette Palme d'or féministe est révolutionnaire
Publié le 24 mars 2025 à 10:00
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"Comment lutter contre les violences ? C'est le sujet de ce film" : un philosophe explique pourquoi cette Palme d'or féministe est révolutionnaire

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"Comment lutter contre les violences ? C'est le sujet de ce film" : un philosophe explique pourquoi cette Palme d'or féministe est révolutionnaire © Le Pacte

"Comment lutter contre les violences ? C'est le sujet de ce film" : un philosophe explique pourquoi cette Palme d'or féministe est révolutionnaire

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De quelle manière Anatomie d’une chute nous permet-il de réfléchir sur la violence et la lutte contre la violence ? Geoffroy de Lagasnerie, philosophe et sociologue, s'interroge sur la portée révolutionnaire du chef d'oeuvre féministe de Justine Triet, Palme d'or à Cannes... © BestImage, JACOVIDES-BORDE-MOREAU / BESTIMAGE

De quelle manière Anatomie d’une chute nous permet-il de réfléchir sur la violence et la lutte contre la violence ? Geoffroy de Lagasnerie, philosophe et sociologue, s'interroge sur la portée révolutionnaire du chef d'oeuvre féministe de Justine Triet, Palme d'or à Cannes...

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Il raconte : "Anatomie d’une chute nous offre une interprétation abolitionniste d’une mort. Nous nous inspirer des leçons de ce film pour réfléchir sur la violence et la lutte contre la violence !" © Justine Triet

Il raconte : "Anatomie d’une chute nous offre une interprétation abolitionniste d’une mort. Nous nous inspirer des leçons de ce film pour réfléchir sur la violence et la lutte contre la violence !"

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Et par "abolitionniste", le philosophe entend "abolitionnisme pénal", autrement dit : il défend l'idée que Anatomie d'une chute remettrait carrément en cause le principe de répression par la justice : "Je pense qu'à la fin du film, personne ne veut que le personnage incarné par Sandra Huller ne soit condamné..."

Et par "abolitionniste", le philosophe entend "abolitionnisme pénal", autrement dit : il défend l'idée que Anatomie d'une chute remettrait carrément en cause le principe de répression par la justice : "Je pense qu'à la fin du film, personne ne veut que le personnage incarné par Sandra Huller ne soit condamné..."

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"Personne ne souhaite voir condamnée ce personnage d'épouse même si il est possible qu'elle ait poussée son mari à travers le balcon, on ne souhaite pas la voir aller en prison... Pourquoi ? Car on a compris que le déterminant de la mort de cet homme ne se situe pas dans une action individuelle que cette épouse aurait produite mais dans la situation globale du couple". Une Palme d'or révolutionnaire donc ? © BestImage, JACOVIDES-BORDE-MOREAU / BESTIMAGE

"Personne ne souhaite voir condamnée ce personnage d'épouse même si il est possible qu'elle ait poussée son mari à travers le balcon, on ne souhaite pas la voir aller en prison... Pourquoi ? Car on a compris que le déterminant de la mort de cet homme ne se situe pas dans une action individuelle que cette épouse aurait produite mais dans la situation globale du couple". Une Palme d'or révolutionnaire donc ?

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Anatomie D'une Chute, abolitioniste ? En tout cas, féministe, on en est persuadé. © BestImage, JACOVIDES-MOREAU / BESTIMAGE

Anatomie D'une Chute, abolitioniste ? En tout cas, féministe, on en est persuadé.

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"Ici, le couple est érigé en sujet de société, de discordes, en affaire complexe où s'entremêlent sensibilités, passions, contradictions, paradoxes. Justine Triet traite la chose sans la moindre concession, dévoilant toute la violence, psychologique et physique, que peut engendrer un tel cadre. Mais aussi, ce que le couple, conflictuel, raconte du non-dit, des manipulations, comme de ce qui ne peut être exprimé, compris : l'indicible." © BestImage, JACOVIDES-BORDE-MOREAU / BESTIMAGE

"Ici, le couple est érigé en sujet de société, de discordes, en affaire complexe où s'entremêlent sensibilités, passions, contradictions, paradoxes. Justine Triet traite la chose sans la moindre concession, dévoilant toute la violence, psychologique et physique, que peut engendrer un tel cadre. Mais aussi, ce que le couple, conflictuel, raconte du non-dit, des manipulations, comme de ce qui ne peut être exprimé, compris : l'indicible."

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