La planète ?
Les enfants ?
Les personnes malades ?
Les pays en difficulté ?
Les SDF ?
L’illetrisme ?
Les sans emplois ?
Les droits de l’homme ?
Car même si, en soi, chaque projet humanitaire a une importance qu’on ne peut comparer à d’autres comme « moins ou plus utile », nous avons tous une sensibilité, une personnalité ou une expérience qui nous pousse vers une cause plutôt qu’une autre.
Vous êtes révoltée par tout ce qui touche à la destruction de l’environnement ? Mettez à profit votre énergie pour défendre la cause chère à Leonardo di caprio.
Savoir que certains ne peuvent même pas postuler à un emploi car ils ne savent pas lire vous fait sortir de vos gonds, tant vous aimez la culture ? Donnez un peu de votre temps pour apprendre à lire. Ca n’est pas grand-chose et ça peut changer radicalement le cours d’un destin.
Vous avez malheureusement pas mal traîné dans les hôpitaux et la vue d’enfants malades vous a serré le cœur sans que vous ayez pu vous détacher de cette image ? Intégrez une association qui leur offre des cadeaux, des spectacles et illumine leur quotidien…
Bref, prenez une feuille et listez vos révoltes, vos passions, vos idéaux. Naturellement, une ou deux causes vont se détacher.
Les retraités auront fatalement plus de temps à accorder que les mères de famille nombreuse chefs d’entreprise… Quoi que, à chacun son type d’engagement, d’où l’intérêt de se poser ces questions avant de se lancer à corps perdu dans une cause.
Il vous faut aller chercher les petits à l’école à 16h, et vous n’avez pas de nounou jusqu’à l’heure du bain (ni de cuisinière pour le dîner de monsieur, ni de femme de ménage…) : essayez de dégager un créneau, même s’il ne s’agit que d’une fois par mois, où chacun vaque à ses occupation et où, au lieu de regarder Motus tranquillement sur votre canapé, vous pourrez sereinement vous consacrer aux autres.
Vous travaillez à plein-temps ? Optez pour les soirées ou les week-ends.
Vous avez beaucoup de vacances ?
Encore une fois, posez-vous, et tâchez avec le maximum d’objectivité et de réalisme de dégager un créneau qui vous convienne.
S’il se trouve que vous n’avez pas de temps à offrir, préférez peut-être les dons en tous genre (argent, mais aussi vêtements, vieux livres, affaires de bébés que vous n’utilisez plus…).
Est-ce que je veux travailler au local d’une association, sur le terrain ?
Etre en rapport direct avec les gens que j’aide, ou « rester dans l’ombre » ?
Donner de l’argent, du temps, offrir votre expertise ? Donner des vêtements, de la nourriture, des médicaments ? Accueillir un enfant pour les vacances en tant que famille d’accueil ?
Est-ce que je veux intégrer une association locale (Restos du cœur de ma résion, petits frères des pauvres…), créer ma propre association pour combler un manque, partir au bout du monde… ?
Combien de temps souhaitez-vous y consacrer par mois / par semaine ?
Est-ce que je souhaite travailler individuellement, en équipe ?
Est-ce que je suis assez « forte » pour supporter tel ou tel type d’engagement ? Quel est le degré de ma résistance morale ?
Car n’oubliez pas que, une fois que vous aurez choisi votre « voie humanitaire », et aurez donné de l’espoir à la cause que vous avez choisie, les autres auront besoin de vous. Vous ne pouvez pas les décevoir en vous rendant compte, au bout d’une semaine, que le rythme que vous vous étiez imposé est trop « lourd ».
Si vous hésitez, évitez de trop promettre, quitte à vous engager plus avant par la suite. Préférez une action en tant que bénévole ponctuel plutôt que bénévole régulier.
int je compte m’engager ?
Sachant qu’il y a en France pas loin de 880 000 associations, vous voilà déjà davantage fixée quant au type de cause que vous souhaitez aider, ainsi qu’au type d’engagement que vous pensez pouvoir tenir.
Il ne vous reste plus qu’à aller frapper aux portes des associations, qui vous donneront autant si ce n’est plus que ce que vous pensez pouvoir leur apporter.