Georges Tron, maire UMP de Draveil (Essonne) a été accusé en juin 2011 de viol et agression sexuelle par deux ex-employées municipales. Aujourd’hui, près d’un an après cette affaire qui l’a poussé à démissionner de son poste de secrétariat d'État à la Fonction publique, le rendez-vous judiciaire aura lieu. Ainsi, il sera confronté successivement aux deux femmes de 35 et 37 ans, qui se disent prêtes à aller jusqu’au bout de cette affaire, même si « ça ne va pas être facile de [se] retrouver assise près de lui », affirme Eva Loubrieu, l’une des accusatrices.
De son côté, Georges Tron, 54 ans, considère que l’enquête judiciaire a déjà tourné en sa faveur, et se dit persuadé d’être victime d’un « complot politique » mené, d’après lui, par le Front National. En outre, il souligne que les témoignages de ces deux femmes sont marqués par des « incohérences et des contradictions », tandis que les victimes assurent qu' « une dizaine d’autres femmes ont livré des témoignages sur des agissements similaires de Georges Tron ».
Alexandra Gil
(Source : Le Parisien)
Crédit photo : AFP/Archives
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