Dans cette note relayée par Le Parisien, la police fait en effet état de 57 000 plaintes déposées en 2020 pour violences sexuelles commises dans les transports en commun en Île-de-France, ce qui équivaut à 156 par jour. Un chiffre qui s'est multiplié par 2,5 depuis 2011 !
Si cela représente moins de 1% de la délinquance globale en Île-de-France, 43% de ces violences et agressions sexuelles commises envers les femmes se passent dans les transports en commun, contre 40% dans la rue et 17% dans d'autres lieux. Des chiffres alarmants qui ne tiennent, en plus, pas compte des victimes qui ne déposent pas plainte. Côté profil type des agresseurs, on balaye large : il y a tout d'abord les "frotteurs", les plus nombreux, équivalant à 60% des délinquants sexuels dans les transports en commun. Ces derniers agiraient le plus souvent durant les heures de pointe. Viennent ensuite les "exhibitionnistes" et les "prédateurs sexuels" qui, eux, opéreraient plutôt pendant les heures creuses de façon à pouvoir observer plus tranquillement.
Parfois avec le choc, on ne sait plus comment réagir. En cas d'agression ou violence sexuelle à bord du métro, tram, bus, transilien, rer ou autre moyen de transport en commun, n'hésitez pas à activer le signal d'alarme à bord des wagons, puis à ensuite vous rapprocher du poste de police le plus proche afin de porter plainte. Cela sert toujours, car une enquête sera ouverte et en fonction de la description de votre agresseurs, la police pourra faire en sorte de le retrouver si d'autres signalements correspondent. Autre bon réflexe, composer le 31 17, un numéro d'urgence mis en place pour signaler n'importe quelle agression dans les transports en commun franciliens.