Pour l’heure, il vaut mieux faire une attaque cardiaque en Norvège qu’en France : le taux de survie est de 5% dans l’Hexagone, contre 95% dans le Nord. Chaque année, entre 40 000 et 50 000 personnes décèdent d’un arrêt cardiaque ou cardiorespiratoire en France. Pour faire baisser ce chiffre, multiplier le nombre de défibrillateurs publics est une piste onéreuse (2 000 euros la pièce), mais efficace. À condition que les Français sachent s’en servir, sans hésiter. Actuellement, selon RTL, 30% des Français n’oseraient pas se servir d’un défibrillateur. Leur usage est pourtant très simple.
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Si une personne s'effondre sous vos yeux, puis ne bouge plus, elle est peut-être victime d'un arrêt cardiaque. Placez-la dans une zone sécurisée, puis essayez d'entrer en contact avec elle : parlez-lui, demandez-lui de serrer votre main et de cligner des yeux. Pour vérifier s'il s'agit d'un arrêt cardiaque, penchez-vous au-dessus de sa bouche, le visage tourné vers sa poitrine. Si vous ne sentez pas son souffle et que le ventre ne se gonfle pas, appelez les secours. Si un défibrillateur public est dans les alentours, allez le chercher.
Soulevez le couvercle du défibrillateur : des instructions vocales se mettent en marche, il vous suffira de les suivre. Dénudez la poitrine du malade, puis y fixer une électrode sur le haut, sous la clavicule droite, et l’autre sous l’aisselle gauche, légèrement plus bas. Ensuite, ne touchez plus le malade : l’appareil se charge d’analyser son pouls, puis enverra le premier choc électrique. Peut-être les instructions vous diront-elles d’effectuer des compressions thoraciques : dans ce cas, alternez 30 compressions et deux insufflations.
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