La pilule du lendemain peut être prise jusqu’à cinq jours après un rapport à risque pour éviter une grossesse non désirée. C’est pour diffuser ce type d’informations que le ministère de la Santé et l’Institut national de prévention et d’éducation à la santé (INPES) lancent, à partir du vendredi 22 juin, une campagne nationale sur la contraception d’urgence.
Les femmes entre 18 et 24 ans en sont la première cible. Chaque année, un tiers des IVG (interruptions volontaires de grossesses) sont en effet pratiqués sur des jeunes femmes de cette tranche d’âge.
La campagne rappelle que la pilule du lendemain peut être obtenue sans ordonnance jusqu’à trois jours après le rapport. Pour une efficacité maximale, il est néanmoins recommandé d’y recourir le plus rapidement possible : la fiabilité est de 95% dans les 12 heures, et de seulement 58% si la prise intervient après 24 heures. Depuis 2009, une seconde pilule, efficace à 95% pendant cinq jours après la prise de risque, est disponible sur le marché, et seulement délivrée sur prescription médicale. Les mineures peuvent accéder gratuitement à la contraception d’urgence en pharmacie, au planning familial ou à l’infirmerie de leur établissement scolaire.
La campagne sera diffusée sous forme de trois spots radios et de bannières pour les sites web, qui renverront vers un site spécialisé sur la contraception.
Viviane Clermont
Crédit photo : iStockphoto
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