C'est au siège de l'Unesco, à Paris, que se tiendra ce 8 mars 2022 la première édition du Women's Entrepreneurship Summit (WES 22) organisée par NEMOW Lab, une association dédiée à la promotion de l'émancipation économique des femmes par l'entrepreneuriat. Un événement qui se tiendra lors de la symbolique Journée Internationale des Droits des Femmes.
"La contribution de l'entrepreneuriat féminin au développement économique et social de notre société ne fait plus de doute. Son développement est donc clé au regard du potentiel qu'il représente notamment dans la création de richesses et d'emplois, mais pas seulement, car l'enjeu est aussi sociétal", avance à ce titre le communiqué de cet événement inédit.
Evènement fédérateur et sororal, puisqu'il rassemblera autant des personnalités de l'entrepreneuriat que des représentantes de l'État et des pouvoirs publics. Toutes "fortes et inspirantes".
Parmi ces personnalités, on retrouvera la ministre chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes Elisabeth Moreno, la secrétaire d'État auprès du ministre de l'Économie, des Finances et de la Relance Olivia Grégoire, mais aussi Véronique Morali (Force Femmes), Déborah Loye (SISTA), Clara Chappaz (La French Tech), Agathe Wautier (The Galion Project), Victoire de Margerie (Dassault Systèmes), Marie Eloy (Bouge ta Boîte / Femmes des Territoires), Audrey Tcherkoff (le Women's Forum), Sarah Huisman-Coridian (ILLA)...
L'idée ? "Porter un diagnostic juste et identifier les actions les plus porteuses de changement" et ce en réunissant les actrices de l'écosystème entrepreneurial français, entre startups, financement et formation.
Mais ce n'est pas tout. Alors qu'à peine plus de 35% des entreprises sont créées par des femmes et que seulement 2% des fonds levés sont allés à destination de start-up dirigées par des femmes ces dix dernières années en France (contre 88% pour les start-up dirigées par des hommes), et que l'écart salarial entre les fondateurs et les fondatrices de start-up est de 30%, le WES 22 entend bien se demander notamment "pourquoi l'entrepreneuriat demeure l'angle mort de l'action en faveur de l'émancipation économique des femmes".
Une première édition prometteuse donc.