Porter les maillots des équipes de foot féminines pour médiatiser l'Euro féminin de football qui aura lieu 6 au 31 juillet 2022 : c'est là l'intention de plusieurs équipes masculines professionnelles comme le Mannschaft (équipe d'Allemagne), la Roja (équipe d'Espagne) et les Diables Rouges (équipe de Belgique).
Ainsi, l'équipe masculine des Diables rouges de Belgique a enfilé le maillot des Red Flames, l'équipe féminine, lors du match de Ligue des Nations entre la Belgique et la Pologne le 8 juin dernier.
"Cette campagne va attiser l'enthousiasme de nos supporters pour le Championnat d'Europe et donner à nos féminines un coup de pouce supplémentaire pour se dépasser lors de cet Euro. Nous appelons tout le monde à passer en mode #FLAMETIME à la mi-juin", a souligné la RBFA, la Fédération belge de football.
Au-delà de la médiatisation de l'événement, l'initiative vise aussi à sensibiliser aux inégalités qui perdurent toujours. En France notamment, la grande majorité des joueuses gagneraient encore moins de 2000 euros par mois, selon le magazine spécialisé So Foot. La revue rappelle également l'écart net de sommes perçues lors des compétitions mondialement réputées : en 2018, les Bleus étaient repartis avec un chèque de 400 000 euros chacun après la victoire de l'Euro, et les joueuses, arrivées en quarts de finale de leur Mondial, 40 000 euros.
Et pourtant, la visibilité et inclusion des footballeuses est très forte, notamment après le succès de la Coupe du monde féminine en 2019. Comme l'énonce Néon, les pratiquantes de foot professionnelles en France seraient aujourd'hui plus de 160 000, contre environ 60 000 il y a 10 ans. Une évolution nette.
L'Euro féminin débutera le 6 juillet en Angleterre. Les matches seront commentés sur TF1 par Grégoire Margotton et Bixente Lizarazu.