C’est devant le tribunal de commerce de Paris que l'avenir de la compagnie va se décider ce matin. Les salariés, tôt ce matin, ont pris en masse des bus et ce cortège se dirige vers Paris pour savoir ce que décidera le tribunal. Le président Nicolas Sarkozy s'est impliqué personnellement dans ce dossier pour aider les salariés qui voulaient reprendre leur entreprise.
L’entreprise transmanche n’ayant pas retrouvé de repreneurs, une grande partie des salariés était près à mettre leurs indemnités de licenciement pour remonter la barre. L'entreprise ferroviaire filiale de la SNCF devait devenir une Société Coopérative et Participative (Scop), gérée par les propres ex employés.
Malgré le fait que le chef de l'Etat ait pourtant demandé à l'entreprise ferroviaire d'apporter son aide à leur projet, celui ci ne peut aboutir. Il faut savoir que pour l’instant c’est 880 employés et autant d’emplois indirects qui sont menacés par l’arrêt de ces ferries. La SCOP est pour eux la solution de la dernière chance ou il faudra en passer par une liquidation définitive de la société. Depuis novembre les ferries sont à quai et personne n’a repris le travail. Réponse dans la journée pour cette affaire à suivre.
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