Inondations, fortes chaleurs, augmentation de l’activité volcanique, tremblements de terre… autant de catastrophes qui se produisent de plus en plus régulièrement et dont on ne sort pas indemne parfois physiquement, mais aussi psychologiquement.
L’Institut du climat estime qu'une personne sur cinq va souffrir des effets du stress, de la blessure émotionnelle et du désespoir qu’engendrent ces changements. Une détresse ressentie surtout par les plus jeunes. L’incapacité des adultes à contrôler les catastrophes naturelles liées aux changements climatiques génère des angoisses chez les enfants qui ne voient plus le rôle protecteur de leurs parents, et plus largement des adultes. Tout le monde est démuni face à de telles situations qu’on peut dans certains cas prévoir, mais qu’on ne peut pas empêcher.
Selon l’organisme, certaines études prouveraient que des événements climatiques extrêmes, comme les vagues de chaleur et de sécheresse entraîneraient des abus d’alcool et des taux de suicide plus élevés.
Comme le rappelle Tony McMichael, professeur de santé publique à l'Australian National University, les conséquences économiques d’une catastrophe naturelle sont plus étudiées que l’impact psychologique. « C'est un sérieux angle mort, cela limite notre vision des futurs possibles et la nécessité d'une action efficace et urgente », souligne le professeur.
Claire-Marie Allègre
(Source : AFP)
Crédit photo : Goodshoot
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