De nombreux Français y ont recours depuis plusieurs années, pourtant, leur efficacité était régulièrement remise en doute. L’annonce de l’Académie de médecine, qui vient de reconnaître l’utilité des médecines parallèles, a donc de quoi réjouir les adeptes de ces dernières. Mais plutôt que « parallèles », l’Académie préfère les dires « complémentaires car elles ne sont pas elles seules une médecine », nuance dans les colonnes du Parisien, le professeur Daniel Bontoux. Et d’ajouter « elles peuvent permettre d’obtenir un petit plus par rapport aux traitements conventionnels ». Une bonne nouvelle pour Jean-Yves Fagon, chargé du développement de la médecine complémentaire à l’Assistance Publique des Hôpitaux de Paris (AP-HP). « Il y a une demande très importante des patients », constate-t-il.
Et pour cause, dans les douleurs du dos, du cou, en cas de maux de tête ou de migraine, l’ostéopathie ou la chiropraxie peuvent, selon l’Académie de médecine, se révéler « bénéfiques ». Quant au Tai-chi, plus qu’un effet de mode, il « s’est avéré efficace pour prévenir les chutes chez les personnes âgées », admet encore l’institution. Concernant l’hypnose, elle serait particulièrement utile dans la gestion de la douleur chez l’enfant mais aussi pour limiter les effets secondaires des traitements anticancéreux. Enfin, s’agissant de l’acupuncture, cette thérapie consistant à stimuler des points du corps avec des aiguilles, l’Académie de médecine reconnaît sa capacité à combattre les nausées et vomissements causés par les chimiothérapies. Elle serait également efficace sur l’arthrose des jambes.
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