Certes, l’état de santé de Nelson Mandela n’est pas au beau fixe. Mais est-ce une raison pour vouloir l’enterrer dans un communiqué de presse ? C’est pourtant ce qu’a fait le service de communication de Georges Bush père le dimanche 1er septembre.
Peu après avoir appris que Nelson Mandela quittait l’hôpital pour regagner son domicile, les rédactions américaines ont reçu un communiqué dans lequel le 41e président des États-Unis saluait la vie « d’un de ceux qui croyaient le plus à la liberté ». Le communiqué reçu par les journalistes indiquait que Bush père et sa femme Barbara pleuraient Nelson Mandela, et qu’ils exprimaient leurs condoléances « à sa famille et à ses compatriotes ». « C'était un homme au courage impressionnant, qui a changé le cours de l'histoire dans son pays », expliquait Georges Bush père. On doit ce plantage en règle à Jim McGrath, son porte-parole. Il n’a pas manqué de présenter ses excuses sur Twitter, où il a précisé que c’était « entièrement de [sa] faute, et non une erreur des Bush ». L’homme aurait « mal lu » un titre du Washington Post.
Que Jim McGrath se rassure : il n’est pas le premier à gaffer. En juin dernier, c’était Rafael Nadal qui souhaitait à Nelson Mandela de reposer en paix sur Twitter. « Nous avons perdu aujourd’hui une des personnes les plus importantes et éminentes de notre monde », écrivait alors le tennisman. Une demi-heure plus tard, il expliquait avoir eu « une information erronée ».
Victoria Houssay
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