Beaucoup de femmes sont atteintes de mycose vaginale : trois sur quatre le sont dans leur vie. Il s'agit une infection banale qui résulte d'une trop grande acidité de la flore vaginale. Le champignon, qui y est présent à l'état naturel, peut alors se développer sur la vulve, dans le vagin ou les deux. Cela peut arriver avec une prise d'antibiotiques, ou encore après une assez longue macération de la flore vaginale, notamment après une séance de vélo ou d'équitation, le port de vêtement trop serrés ou d'un maillot humide trop longtemps, etc (d'ailleurs, voici comment éviter les mycoses, otites et verrues à la piscine). Cela peut également arriver lors de rapports sexuels ou buccaux, si votre partenaire est atteint de candidose (le doux nom du champignon) au pénis ou à la bouche.
Les symptômes sont simples – il s'agit d'une inflammation et d'une irritation, ce qui aboutit à des démangeaisons et à des douleurs lors des rapports sexuels - mais peuvent être pris pour un simple manque d'hygiène ponctuel. Il convient donc de bien examiner vos parties intimes. Si elles sont rouges et que les symptômes persistent, et que vous retrouvez davantage de pertes blanches que d'ordinaire au fond de votre culotte, c'est que vous êtes peut-être atteinte de mycose vaginale, voire vulvo-vaginale.
Il vous faudra prendre rendez-vous avec un médecin (voire un gynécologue) afin de confirmer que vous êtes atteinte de mycose vaginale. C'est lui qui vous fournira un traitement approprié, donné sur ordonnance : il s'agit généralement d'un antiseptique puis d'une crème à appliquer pendant dix jours sur les parties intimes (pour soigner la vulve) et d'un ovule (une pastille antifongique à insérer dans le vagin) qui agira pendant plusieurs jours (pour soigner le vagin). En cas de règles, il est recommandé d'utiliser des serviettes hygiéniques, et non des tampons. Et surtout, ne tentez pas d'acquérir vous-même ces médicaments et consultez bien un médecin.