Ces dernières heures, les rumeurs autour d’une possible nomination de l’ancien président du CSA, Dominique Baudis, au poste de Défenseur des droits se faisaient de plus en plus insistantes. Ce matin, un communiqué de presse de l'Élysée les a confirmées. Par le biais de celui-ci, le président Nicolas Sarkozy a ainsi annoncé officiellement qu’il « envisageait de nommer Dominique Baudis en qualité de Défenseur des droits ». Le document précise ainsi que « le président de l’Assemblée nationale et le président du Sénat ont saisi ce projet de nomination afin que la commission intéressée de chacune des assemblées se prononce dans les conditions prévues ».
Adopté par le Parlement en mars dernier, et ce, malgré les critiques, le poste de Défenseur des droits concentrera les pouvoirs du Médiateur de la République, du Défenseur des enfants, de la Commission nationale de la déontologie de la sécurité (CNDS) et de la Haute autorité de lutte contre les discriminations (HALDE). En outre, dès juin 2014, le rôle du Contrôleur général des lieux de privation rejoindra, lui-aussi, le giron du Défenseur des droits.
Si Dominique Baudis est presque assuré d’occuper ce fauteuil, c’est Jack Lang qui avait d’abord été pressenti. Mais les déclarations du député socialiste, qui avait affirmé « il n’y a pas mort d’homme » à propos de l’affaire DSK, l’ont disqualifié.
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