On ne contrôle pas un orgasme et encore moins ce qu'il provoque ensuite. On fait le point sur 5 conséquences parfois déconcertantes qui se manifestent parfois après l'amour.
La joie ressentie est tellement forte qu'on finit par pleurer comme un bébé. Pas de panique, il s'agit simplement d'une façon de libérer les émotions arrivées en masse grâce à une performance olympique, aussi baptisée dysphorie post-coïtale.
"Cela se produit le plus souvent dans le contexte de intimes et amoureuses et on le lie en réalité à des émotions heureuses ", explique Laurie Mintz, professoresse en psychologie et autrice de Becoming Cliterate: Why Orgasm Equality Matters-And How to Get It, au HuffPost US.
En revanche, si cela vous arrive et que vous soupçonnez une raison différente que l'allégresse - vous ne seriez pas épanouie dans votre relation, par exemple - l'experte conseille d'en parler avec un·e thérapeute.
L'orgasme fait du bien, c'est connu. Mais chez certaines personnes, la sensation est tellement intense que le cri de jouissance peut se transformer en rire euphorique plutôt expressif.
Ahlam Fennou, sexothérapeute indique à Psychologies que "C'est au moment de l'extase, comme à celui du fou rire, que meurt l'illusion de l'ego. Un corps qui rit est un corps qui jouit. Les mêmes hormones du bien-être sont libérées au moment de l'orgasme et pendant un fou rire : les endorphines."
Reste juste à prévenir son ou sa partenaire qu'on rit de plaisir, et pas de moquerie.
Éternuer est un peu orgasmique quand on y pense, il y a même une étude qui le prouve, alors éternuer après un orgasme ne semble pas tout à fait incohérent.
Pour certain·es scientifiques, il s'agirait de croisements dans le système nerveux autonome, qui est justement responsable des réflexes tels que les éternuements, ainsi que de l'excitation sexuelle. A vos souhaits.
Le symptôme se manifeste la plupart du temps chez les hommes ou chez les personnes déjà atteintes de migraine, et se nomme la céphalée orgasmique.
D'après Allodocteurs, elle se propagerait de l'arrière du crâne jusqu'à l'ensemble de la tête, et son origine reste encore méconnue. Le site explique qu'elle "pourrait être liée à l'augmentation de la pression intracrânienne, observée durant l'orgasme."
Rien de grave, mais un phénomène à surveiller qui demandera peut-être une prise de médicament en amont (selon les recommandations de votre médecin traitant) et des rapports sexuels adaptés. Traduction : calmez le jeu.
Dernier point et pas des moindres, nos jambes peuvent subir de petites secousses incontrôlées. Ce phénomène assez déstabilisant serait en fait dû à la tension que l'on accumule durant un rapport sexuel, qui se relâche après l'action.
Aucune inquiétude à avoir, il suffit juste de boire beaucoup d'eau et de croquer dans une banane pour faire le plein de potassium.