Voici une nouvelle qui va nous faire attaquer l'année du bon pied : d'après les chercheurs, penser très fort au sport aurait quasiment autant d'effets que si l'on s'y rendait vraiment. Cela peut paraître surprenant, pourtant, il y a une explication toute simple, découverte par des scientifiques au cours du 19ème siècle : notre corps réagit de la même manière aux images des choses qu'à la chose réelle. De fait, une bonne visualisation de nos efforts physiques (c'est-à-dire que l'on s'imagine en train de trimer à la salle) peut tromper notre corps en créant les effets de la chose réelle.
Cette découverte d'antan est-elle encore avérée aujourd'hui ? Oui, selon Jim Davies ayant écrit sur ce sujet pour Nautilus, ainsi que le relaie la version britannique du magazine Marie-Claire."Des études plus récentes utilisant les techniques modernes d'imagerie cérébrales montrent que ce qui distingue les mouvements réels et imaginaires sont les signaux inhibiteurs envoyés par d'autres parties du cerveau au système moteur. Autrement dit, les mouvements réels et imaginaires impliquent la même activité cérébrale, mais dans le cas de l'imagination, il y a une autre partie de votre cerveau qui empêche le message d'atteindre vos muscles".
Pour résumer, on peut tromper notre cerveau mais nos abdos et notre fessier, un peu moins. Enfin si, mais pas plus de vingt minutes comme l'explique Jim Davies. D'ailleurs, l'idée n'est pas de rester à buller dans notre canap' tout en pensant au sport mais de voir cela comme un bonus, un booster mental à nos séances de gym réelles. Par exemple, s'imaginer comment se déroulera notre cours de body pump durant le trajet qui nous y conduit nous fera bénéficier de 20 minutes d'efforts supplémentaires et nous mettra dans les meilleures conditions pour nous donner à fond une fois sur place !
Vous l'aurez compris, il va falloir conserver nos baskets et notre abonnement à la salle encore quelques temps pour continuer à nous entretenir physiquement. Mais la prochaine fois que l'on ira faire du sport, en songeant-bien aux exploits que l'on apprête à réaliser une vingtaine de minutes avant, on culpabilisera moins si l'on quitte le cours quelques minutes avant la fin.