Selon le bilan annuel de la qualité de l’air rendu public par le ministère de l’Ecologie, 12 millions de Français auraient vécu en 2011 dans des zones trop polluées, ne respectant pas les valeurs limites annuelles relatives aux particules fines. Les particules les plus fines, majoritairement émises par les voitures en milieu urbain, sont également présentes hors agglomération, provenant notamment du chauffage au bois, de l’industrie et de l’agriculture.
Si pour les PM10 (particules inférieures à 10 micromètres, à l’origine de nombreuses pathologies respiratoires) les concentrations ont diminué « légèrement entre 2010 et 2011 sur les stations industrielles et rurales », elles sont en « légère augmentation » en ville et près des axes de circulation automobile, selon le bilan mis en ligne par le ministère. Les particules les plus fines sont à l’origine de 42 000 décès prématurés chaque année en France.
Des chiffres inquiétants, qui font de la lutte contre la pollution une priorité « majeure pour le gouvernement », comme l’indique le ministère de l’Ecologie. Par ailleurs, les dépassements réguliers dans plusieurs agglomérations des seuils limites, fixés à 40 microgrammes par m3 en moyenne annuelle et 50 microgrammes en moyenne journalière à ne pas dépasser plus de 35 jours par an, exposent la France à des sanctions financières de la part de la Commission européenne.
Source : ouest-france.fr
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