En Iran, le sort tragique de la lycéenne Armita Garawand suscite la colère
En Iran, le sort tragique de la lycéenne Armita Garawand devient le symbole de l'indignation File photo - 10/01/2022 Tehran, Iran. Photo by Anonymous via Middle East Images/ABACAPRESS.COM
Cela fait un an que la mort suspecte de la jeune Mahsa Amini suite à son arrestation par la police des moeurs, a suscité les premières manifestations citoyennes et mobilisations actives sur les réseaux sociaux. Les citoyens se mobilisent pour dénoncer ce décès mais aussi du port obligatoire du voile. vie des femmes non voilées est de plus en plus menacée
Et c'est une tragédie tout aussi controversée qui remue le pays actuellement. A savoir ? L'état de mort cérébrale d'une ado iranienne : Armita Garawand.
Début octobre, l'adolescente est tombée dans le coma. Cela aurait fait suite à une altercation dans le métro de Téhéran avec des membres de la police des moeurs. Les autorités quant à elles mettent ladite situation sur une autre circonstance : de l'hypotension artérielle...
Armita Garawand aurait été arrêtée pour irrespect des règles vestimentaires nationales. Ce fut aussi le cas pour la jeune et regrettée Mahsa Amini, décédée à l'âge de 22 ans. File photo - 10/08/2022 Tehran, Iran. Photo by Anonymous via Middle East Images/ABACAPRESS.COM
Un parallèle flagrant qui ne fait que susciter controverse, débats et colère au sein de la société iranienne. File photo - 10/01/2022 Tehran, Iran.Photo by Anonymous via Middle East Images/ABACAPRESS.COM
D'autant plus, rapporte le magazine ELLE, que le père de la lycéenne, aujourd'hui, est catégorique : "Il n'y a aucun espoir de guérison". Sa fille est plongée dans le coma. Cette assertion aurait été rapidement confirmée par l'équipe médicale en charge d'Armita Garawand. Une situation qui de fait n'engendre guère d'ambiguïté.
On sait également d'Armita Garawand qu'elle réside actuellement dans un hôpital de Téhéran. Mais également : que les circonstances qui ont abouti à cette situation pourraient faire l'objet d'une enquête indépendante. File photo - 09/18/2022 Tehran, Iran. Photo by Anonymous via Middle East Images/ABACAPRESS.COM
Toujours est-il que l'Iran peine à masquer les injustices qui palpitent au sein du pays. Exemple ? En octobre, le Prix Nobel de la Paix fut décerné à Narges Mohammadi, militante iranienne qui lutte pour les droits des femmes. Protest against the Iranian regime at Place de la Bastille in Paris on the first anniversary of the death of Mahsa Amini in Iran. Photo by Yaghobzadeh Alfred/ABACAPRESS.COM
Or, l'activiste n'a guère pu en profiter : elle est actuellement en prison, puisqu'elle a été condamnée à 31 ans d'emprisonnement. Mais également à 154 coups de fouet !