
"Je n'ai pas pu dire au revoir à ma maman" : Sandrine Rousseau évoque le suicide de sa mère dans une interview intime


"Je n'ai pas pu dire au revoir à ma maman" : Sandrine Rousseau évoque le suicide de sa mère dans une interview intime

Pour le format de Webedia "La parole", la députée écoféministe Sandrine Rousseau se livre sans filtre et aborde ses combats, et ses douleurs.


L'occasion d'aborder de nombreux sujets, comme le sexisme en politique, le cyber harcèlement déplorable qu'elle subit au quotidien depuis des années, mais également son éducation et l'influence de ses parents sur son travail.

Un drame cependant va bouleverser sa vie. Sa mère, gravement malade, va effectivement décider de mettre fin à ses jours. "Ma mère a d'abord exprimé son souhait de mettre fin à ses jours. Ca, je l'ai respecté. Mais quand elle a décidé de le mettre en exécution, qu'elle s'est suicidée... là c'était très dur"


Des circonstances douloureuses que l'élue évoque ainsi : "Elle a attendu que je sois présente pour avaler tous les médicaments qui lui restait, elle avait des stocks". Comment Sandrine Rousseau perçoit-elle cela aujourd'hui ? On l'imagine, rien n'est évident : "C'était vraiment dur, vraiment très dur de ne pas avoir pu dire au revoir à sa maman... mais c'était peut être son souhait de partir comme ça", énonce-t-elle ainsi d'une voix apaisée.

Plus jeune, Sandrine Rousseau était "solitaire", confie-t-elle dans La Parole, mais aussi rêveuse, et déjà très éveillée, "fan de personnalités comme Martin Luther King", admirant des femmes comme Marguerite Duras, "qui assumait qui elle était, assumait son âge".

Dans cet échange il est également question de cyber harcèlement et de violences en ligne. Sandrine Rousseau en est victime au quotidien. En 2023, l'un de ses cyberharceleurs, un homme qui lui a envoyé insultes et menaces, mais aussi messages à caractère sexuel, au gré de centaines de messages, était condamné à un an de prison avec sursis.

























