Didier Jambart, 51 ans, réclame 450 000 euros de dommages et intérêts au laboratoire GSK et à son ancien neurologue suite aux effets secondaires causés par son traitement contre la maladie de Parkinson.
Le patient/plaignant, jusqu’alors père de famille sans histoire, a développé une forte addiction au sexe et au jeu entre 2003 et 2005, période pendant laquelle il suivait son traitement à base de Requip.
Didier Jambart a flirté avec le vice à maintes reprises (vol de coordonnées bancaires, exhibitionnisme sur Internet, travestissement, hyperactivité sexuelle). Il semblerait que la prise de médicament à base de dopamine ait conduit le malade à tous les excès. Les troubles ont cessé avec l’arrêt du traitement en 2005, mais les effets psychologiques résultant « directement des épisodes d'hypersexualité et de jeu pathologiques » ont provoqué un « traumatisme psychologique majeur » (huit tentatives de suicide).
Maitre Jacques-Antoine Robert, avocat du laboratoire GSK, a assuré que « sur la base des données scientifiques de l'époque, il n'existait aucun indice d'effets indésirés du Ropinirole ». Pourtant, l'histoire de Didier Jambart n'est pas unique.
Un ouvrier de 45 ans aurait été victime d’effets secondaires similaires suite à la prise d’un médicament de la même famille que le Requip. Dominique, son épouse de 59 ans, raconte le calvaire que le couple a enduré « Il couchait à droite et à gauche, il s'exhibait sur Internet devant des femmes... J'ai même acquis la conviction qu'il se prostituait ». L’homme de 45 ans se suicidera quelques mois après l’arrêt de son traitement.
Après l’affaire du Mediator, un autre scandale sanitaire semble se profiler. La réponse dans quelques heures après la décision du TGI de Nantes…
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