Tout d’abord, cachez tous vos CDs de Joy Division. Ensuite, sachez que la déprime hivernale est très (très) fréquente, et n’a rien de dramatique si elle ne persiste pas. Voici quelques idées pour (re)lancer ce mois de janvier particulièrement marécageux :
Dormez, dormez, et dormez encore. Sans sombrer dans l’excès (ou « Hypersomnie »), il faut savoir que le manque de sommeil présente de nombreux risques. Il influe notamment sur l’hippocampe, situé dans le lobe temporal du cerveau, et peut générer une perte neuronale. Celle-ci peut provoquer une déficience des capacités intellectuelles, une faiblesse physique, une diminution des réflexes, des troubles de l’humeur, une perte d’appétit et/ou de libido… Et à long terme, une dépression. En moyenne, un adulte a besoin de 7 à 8 heures de sommeil par jour. Ainsi, essayez de vous coucher à heure fixe, et évitez écrans, excitants et repas trop lourds dans les heures qui précèdent. Pour les plus réticents, il peut être utile de rappeler que la privation totale et prolongée de sommeil est mortelle.
Il s’agit d’abord de comprendre que l’excès de poids est à la fois cause et conséquence de la déprime. Attention, les régimes draconiens sont aussi dangereux pour la bonne humeur, de même que la mauvaise forme physique en général. Pour gagner sur tous les fronts, une seule solution : le sport. En plus de libérer des endorphines aux propriétés antidouleur et anti-déprime, celui-ci va générer une fatigue bien pratique pour s’endormir. Mais celui-ci va aussi sculpter votre corps et vous renvoyer une image positive de vous-même, boostant votre confiance en vous. Et si vous n’êtes toujours pas motivé(e), n’oubliez pas que vous pouvez vous rabattre sur le sport dit « de chambre ».
En effet, l’alimentation aurait une influence non négligeable sur l’humeur, voire une action anti-déprime mesurable. On vous recommande donc le sucre, le café, les légumes verts, le fromage, la viande rouge, le beurre, les féculents et le poisson. Cette liste exhaustive vous garantira un apport en vitamines B9, B12, omégas 3 (très important), calcium (surtout après la grossesse) et certains oligo-éléments comme le sélénium. Mais n’oublions pas deux bottes secrètes à garder sous le coude : le chocolat et le millepertuis. Le premier apporte du tryptophane, un précurseur de la sérotonine, une hormone essentielle aux vertus apaisantes. Quant au second, il contient de l’hypericum, à l’efficacité prouvée contre les dépressions légères. Attention quand même avec le chocolat !
L’isolement social est un facteur de déprime, voire de dépression très important, de même que la propension à voir les choses de façon négative ou à être introverti. Dans ce cas-là, la méthode est simple : allez vers les autres. Bavardez, téléphonez, et vous finirez bien par trouver un regard différent sur vos problèmes. Si possible, dans la foulée, riez le plus possible ! Une activité qui libère (elle aussi) des endorphines, tout en ayant un impact positif sur un nombre impressionnant de fonctions corporelles. Notez aussi que les câlins (et non les bises à la va-vite) auraient un effet similaire au niveau des endorphines. Enfin, le cas échéant, emmenez votre partenaire sous la couette pour porter une estocade fatale aux coups de blues.
Dernière idée, à ne surtout pas négliger : La lumière. En effet, le manque de lumière exerce un effet nocif établi sur notre moral, à l’origine du fameux « blues hivernal » chez plus d’une personne sur cinq. En cause, le manque d’exposition à la lumière (moins d’une heure par jour), qui conduit l’organisme à fonctionner comme s’il était toujours en pleine nuit. De plus, celui-ci va perturber la synthèse cutanée de la vitamine D, indispensable à la fixation du calcium sur les os. Le remède ? Tout faire chaque jour pour vous octroyer quelques instants au soleil, que ce soit le matin ou le midi, voire les deux à la fois. Dans le pire des cas, sachez que vous pouvez acheter une lampe de luminothérapie et chasser cette déprime en deux petites semaines, à raison d’une demi-heure d’exposition par jour.
Attention, il faut bien distinguer la petite déprime de la véritable dépression. Si la première est fréquente et sans réelle gravité, la seconde est beaucoup plus grave et nécessite de consulter un spécialiste. Ainsi, si les symptômes vous handicapent lourdement et/ou persistent après plusieurs mois, n’hésitez pas à vous offrir mieux qu’une recherche Google. Alors, heureuse?
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