Le Belviq (ou Lorcaserin) changera-t-il la vie des millions de personnes -35% de la population- atteintes d’obésité aux États-Unis ? Ce médicament dont l’autorisation de mise sur le marché avait été d’abord rejetée par la FDA –Food and Drug Administration- en 2010 vient d’être autorisé par l’agence américaine du médicament.
Comment ça marche ?
Le Belviq joue sur les récepteurs de sérotonine du cerveau, en diminuant la sensation de faim. Les patients sous traitement pourront manger un mini morceau de viande et se sentir rassasiés.
Quelle efficacité ?
Malgré l’engouement que cette décision risque de susciter au pays du hamburger XXL, le bilan n’a rien de spectaculaire. La molécule appelée Lorcaserin pourrait entraîner, selon les tests effectués sur un échantillon de 8 000 patients obèses, des pertes de poids allant de 3 à 5% sur une période de traitement de un à deux ans.
À qui est réservé le traitement ?
Le Belviq ne sera prescrit qu’aux adultes dont l’IMC – indice de masse corporelle- dépasse le seuil de 30, ou ceux dont l’IMC dépasse 27 et qui souffrent d’hypertension, de diabète de type 2 ou de cholestérol élevé. En outre le traitement, non pris en charge par les assurances américaines, nécessite d’être associé à un régime alimentaire équilibré et à un mode de vie sain.
Quels effets secondaires ?
Le Belviq, recalé par la FDA il y a deux ans à cause de l’apparition de cancers du sein sur les rats, présente en outre des effets secondaires importants : maux de tête, fatigue, nausées, problèmes d’attention et de mémoire, voire dans les cas de surdosage un syndrome sérotoninergique, dans lequel l’excès de sérotonine provoque un bouleversement du système nerveux central aux conséquences variables et potentiellement mortelles.
(Source : 20minutes.fr)
Crédit photo : Polka Dot
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