Près de trois semaines après les révélations du magazine Closer sur la liaison de François Hollande avec la comédienne Julie Gayet, Valérie Trierweiler sort enfin de sa réserve.
Dans l'avion qui la conduit à Bombay pour une mission humanitaire d'Action contre la faim, l'ex-première dame de France s'est confiée au Parisien Magazine, qui l'accompagnait dans son déplacement. Elle évoque sa relation avec François Hollande et leur séparation, annoncée laconiquement à l'AFP le jour-même par le président. « Il faut être deux pour s'aimer mais il suffit d'un pour se quitter », explique Valérie Trierweiler au Parisien Magazine, laissant entendre que sa rupture avec François Hollande lui avait été imposée.
Elle parle aussi de leur vie commune à l'Élysée dont elle « n'aimait pas les ors. » « À un moment, il n'y a plus de vie. Nous n'avons pas vécu le pouvoir de la même façon. Ça a cassé quelque chose. J'aurais préféré une vie normale, on serait peut-être encore ensemble aujourd'hui. Je sais qui je suis, je peux me regarder dans la glace. Je suis libre […] L'Inde, c'est un retour vers la liberté, loin du monde politique et de ses trahisons. Moi, j'assume ce que je suis, ce que je dis. On ne peut pas dire que je n'ai rien fait de bien en dix-neuf mois. »
Valérie Trierweiler, confirme aussi au Parisien Magazine vouloir désormais cesser son activité journalistique [elle écrit une chronique hebdomadaire dans Paris Match, ndlr] pour se consacrer à l'humanitaire. « Ce n'est pas un retour à la vie d'avant, insiste-t-elle. Mon expérience de première dame m'a enrichie, j'ai découvert que je pouvais faire beaucoup de choses pour aider les autres. Je ne veux pas donner l'impression d'exploiter mon malheur. » Toutefois, désormais libérée du carcan présidentiel, Valérie Trierweiler n'a plus l'intention de se taire et prévoit de donner sa propre version des faits. « J'ai intérêt à reprendre une vie normale le plus vite possible car je ne veux pas faire partie de la catégorie des people et je n'en ferai pas partie […] Je suis plus dans la déception que dans la colère, mais je n'exclus pas d'écrire un livre... »