Le 25 mai dernier, une plainte pour viol a ainsi été déposée à Paris, selon les informations de Marianne, visant Chrysoula Zacharopoulou, 46 ans, actuelle secrétaire d'Etat chargée du Développement, de la Francophonie et des Partenariats internationaux et ancienne gynécologue.
Deux jours plus tard, une enquête a été ouverte et confiée à la BRDP (Brigade de répression de la délinquance contre la personne) de la police judiciaire. Les investigations "auront pour objectif de déterminer si les faits sont susceptibles de tomber sous le coup d'une qualification pénale", ajoute le parquet auprès de 20 Minutes.
Le 16 juin dernier, une nouvelle plainte pour des faits similaires, supposément survenus "dans un cadre médical" en 2016 sur une femme majeure, a également été déposée.
Les deux victimes présumées, des anciennes patientes, dénoncent "des viols gynécologiques", précise Franceinfo, autrement dit "des pénétrations pratiquées sans leur consentement lors d'un examen médical."
Le ministre des Solidarités Damien Abad, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin et désormais Chrysoula Zacharopoulou : cela fait aujourd'hui trois membres du gouvernement Borne à être accusé·es de viol. Le premier, nommé il y a quelques semaines à l'instar de l'ancienne gynécologue, est actuellement visé par trois accusations de violences sexuelles.
Au gouvernement pourtant, on peine à intervenir. "Bien sûr que ça me dérange, mais je ne suis pas juge, vous savez", avait répondu la Première ministre Elisabeth Borne à une riveraine qui, lors d'une déambulation sur le marché de Villers-Bocage dans la 6e circonscription du Calvados, où Elisabeth Borne faisait campagne pour les législatives, lui lâchait : "Ça vous fait quoi de travailler avec des gens accusés de violences sexuelles ?"
La question de la jeune lycéenne Laura, qui avait interpellé Emmanuel Macron dans le Tarn, semble plus que jamais d'actualité : "Pourquoi mettez-vous des hommes accusés de viol à la tête de l'État ?"