Kendra Wilkinson n'est pas hyper connue dans l'Hexagone. Mais outre-atlantique, c'est une personnalité médiatique loin d'être anonyme. Car Wilkinson est une ex Playmate, auréolée de gloire pour sa collaboration avec le célèbre magazine érotique fondé dans les années cinquante par Hugh Hefner, et dont Marilyn Monroe, rappelons-le, fut la première star propulsée en Une.
Revue sulfureuse, sexy, glamour, mais également controversée, dont l'ancien modèle peine à s'émanciper. Effectivement, malgré ses choix de carrière, nombreux sont ceux à la renvoyer à son image d'antan. Et entre deux réflexions blindées de "slut shaming", ce jugement porté sur la sexualité - supposée - des femmes, en fonction de leurs tenues, leurs déclarations et leurs attitudes, l'âgisme ne manque pas sous les publications de cette créatrice de contenus influente.
Heureusement, elle y répond non sans flamboyance.
Et au naturel. Car Kendra Wilkinson assume plus que jamais son âge, et son corps, et l'espace de quelques selfies bien sentis, la voilà qui dégomme les malotrus misogynes...
Kendra Wilkinson se sent bien dans son corps, dans sa peau, à 40 ans.
Elle l'énonce sur Instagram : "Oui, j'ai vieilli. Oui, j’ai pris du poids. Oui, je vieillis. Oui, je ne suis plus la fille que j’étais avant (la playboy girl)". Et Kendra Wilkinson de poursuivre avec réjouissance : "... mais pour une fois depuis longtemps je me sens bien et en bonne santé mentale. Je me sens assez équilibrée. Je fais beaucoup plus d’exercice et je cuisine"
Une démonstration de "self love". Et que la star développe...
Kendra Wilkinson de poursuivre encore, emojis à l'appui, passant au détail sa morning routine et ses activités de quadra décomplexée : "Je joue au golf, je travaille. Pas de femme de ménage ni de nounou. Pour ceux d’entre vous qui détestent mon nouveau poids et mon visage de quarantenaire, sachez que je suis heureuse !"
Sous couvert d'une sensibilisation aux enjeux de santé mentale, c'est une façon fracassante pour Kendra Wilkinson de fustiger l'âgisme et la manière dont les femmes, sur les réseaux sociaux, font constamment l'objet d'un révoltant body shaming.
Même Sydney Sweeney n'y échappe pas.
Kendra Wilkinson l'affirme : ce n'est pas facile d'assumer son corps, ses changements, son âge, quand on a été le sex symbol d'une industrie à ce point obsédé par l'apparence... Et obsédé tout court soit dit en passant. La culture Playboy a beaucoup alimenté l'hyper sexualisation des femmes, érigée en véritable industrie. Bien que contre culturel, le contenu initialement proposé par la revue est devenue le symbole d'un conformisme absolu : la diffusion d'injonction à la beauté, à la séduction, l'influence du regard masculin sur la représentation du désir.
Mais c'est aussi pour cela que cette maman se focalise désormais sur son propre bien être, cherchant à fuir ce sexisme qui aliénise. Alors que nombre de ses consœurs multiplient volontiers les complexes, les troubles (alimentaires, et autres), les conséquences d'une misogynie ambiante, depuis trop longtemps, elle, souhaite enfin parler pour elle-même.
"... et également, je suis en bonne santé et en paix dans la vie, enfin. Laissez-moi tranquille et respectez le fait que je suis enfin là où je veux être", tacle encore Kendra Wilkinson. Et l'ex Playmate de conclure joyeusement : "c’est incroyable non ?". Bravo