Cette décision prise par la cour lui donne donc un répit supplémentaire. La cour veut prendre de le temps d’examiner une demande de recours faite par les avocats du condamné qui souhaitent que des tests ADN soient réalisés.
Ce n’est pas la première fois que les avocats demandent que ces tests soient réalisés. Les deux premières demandes avaient été rejetées en 1995 puis en 2003. Mais les règles en matière de droit ont changé. Les juges d'appel estiment que cette législation "a subi plusieurs changements depuis sa création" sans qu'ils aient "jamais été pris en compte dans ce dossier". "Parce que le statut (dans la loi) de l'ADN a changé, et parce que certains de ces changements sont le fait de cette affaire, nous estimons qu'il serait prudent pour cette Cour de prendre le temps d'examiner dans quelle mesure ces changements affectent ce dossier".
Henry "Hank" Skinner a été condamné à la peine capitale pour les meurtres le soir du Nouvel An 1993 de sa compagne d'alors, battue à mort, et des deux fils de celle-ci, poignardés. Cela fait maintenant 16 ans qu’il est en prison et qu’il attend son exécution. Il a toujours nié avoir commis ces meurtres disant qu’il était saoul et qu’il s’était « drogué » aux médicaments ce jour là. Aujourd’hui, même en prison, il s’est marié avec une française prénommé Sandrine Ageorges.
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