A 72 ans, Jean-Pierre Chevènement ne veut pas faire partie de l’arrière-garde. L’ancien ministre a décidé de rempiler pour la présidentielle de 2012, et affirme même disposer déjà de quelques 250 signatures d’élus sur les 500 nécessaires.
Exactement dix ans après le 21 avril 2002, Jean-Pierre Chevènement dit vouloir « faire bouger les lignes » et « mettre la gauche et la France à la hauteur des défis qui sont devant nous ». Une source d’inquiétude majeure pour la gauche face à ce candidat de trop et qui a refusé de participer aux primaires. En 2002, il avait empêché le passage de Lionel Jospin au second tour en récoltant 5,3% des voix. François Hollande, le candidat désigné du PS, ne lui pardonnerait pas…
Depuis juin 2010, Jean-Pierre Chevènement occupe la place de « président d’honneur » du Mouvement républicain et citoyen (MRC), le parti qu’il a fondé en 1993, et de sénateur du territoire de Belfort. Le candidat souverainiste se prononce pour un renforcement du rôle de la Banque centrale européenne, et pour que l’euro devienne une monnaie « commune » et non plus « unique ». Proche de ces idées, Arnaud Montebourg appelle François Hollande à en reprendre une partie pour rendre la candidature de J.-P. Chevènement caduque.
Ils restent nombreux au PS à souhaiter que, comme en 2007 avec Ségolène Royal, l’ancien ministre se retire de la compétition. Il leur reste quelques mois pour l’en persuader…
Crédit photo : AFP/Archives
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