Une appli de dating a décidé de sensibiliser au consentement et aux gros "red flags" qui alertent (et c'est important)
Une appli de dating a décidé de sensibiliser au consentement et aux gros "red flags" (et c'est important)
Bumble, l'application de dating qui donne le la aux femmes, s'est associée à Handsaway, association et outil de lutte contre les violences sexuelles. L'idée de cette collaboration ? Sensibiliser un large public à cette notion capitale... A travers un outil ludique.
A savoir ? Trois cocottes, comme celles de notre enfance dans les préaux. Disponibles pour la communauté Bumble dans l'application et en ligne, ces cocottes retraçent les différentes étapes de la rencontre : avant, pendant et après le rendez-vous en question. Et chaque cocotte définit les "red flags" : ces signes bien connus qui indiquent que la situation vécue avec l'autre n'est pas du tout saine !
A l'opposé, on trouve les "green flags" et au milieu, les "yellow flags", pour suggérer une situation ambiguë. L'idée ? "Ouvrir cette conversation et encourager des rencontres plus saines". Une nécessité quand on parle de dating. Surtout dans une société en dents de scie concernant tous ces enjeux-là...
Open-casting, love life balance, wanderlove... On vous fait un petit top des grandes tendances dating qui feront 2023. L'année de l'amour ? On y croit.
Cette sensibilisation est une nécessité, mais elle exprime aussi une prise de conscience des utilisateurs. Selon une étude menée par YouGov auprès des célibataires français et relayée par Bumble, 52 % des 18-34 ans érigent effectivement en red flag total "le manque de considération pour leurs limites". 1 jeune Français.e sur 3 (31 %) affirme également de ne plus "romantiser les comportements toxiques".
Avec la concertation de la thérapeute de couple Cécile Gueret, et à l'unisson de ces résultats, l'appli souhaite donc "promouvoir des comportements sains et des interactions égalitaires". Et ce n'est jamais si simple dans une société qui a tant banalisé la toxicité relationnelle (merci les comédies romantiques) et la culture du viol.
En janvier dernier encore, une étude alarmante du Haut Conseil à l'égalité nous apprenait que plus d'une femme sur trois en France a déjà vécu un situation de non-consentement. Plus encore, un jeune sur quatre aurait déjà subi "des rapports sexuels non consentis"
"N'oubliez pas que vous avez aussi le droit de clarifier vos limites au cours du dating et même de changer d'avis si vous vous rendez compte que quelque chose vous met finalement mal à l'aise", rappelle à juste titre Cécile Gueret. Une chose encore trop incomprise par certains...
"Le consentement doit être librement donné et peut être retiré à tout moment. Le consentement est une conversation continue"