Le pouvoir exécutif au niveau des régions et des départements reste entre les mains des hommes. Parmi les conseillers généraux élus (2026 mandats) lors des élections cantonales du 20 et 27 mars, 86,2% sont des hommes. La représentation féminine dans les conseils généraux passe donc de 13,1% en 2008 à 13,8%. Un pas de nain pour un débat lancé depuis belle lurette.
La loi du 6 juin 2000 impose en effet aux partis de présenter autant de femmes que d’hommes, à 2% près. Quotas non respectés par la totalité des partis qui ont pris le pli de voir leur dotation publique amputée. Interrogée dans le quotidien Le Monde, Chantal Brunel, députée UMP et rapporteuse de l’Observatoire de la parité, souligne l’insuffisance des sanctions et propose de taxer les partis politiques « en fonction du nombre de femmes élues » et non plus seulement en fonction du nombre de candidates.
Lors des dernières élections cantonales, c’est le parti Europe Ecologie-Les Verts qui a présenté le plus de femmes pour les sièges de conseillers généraux avec 35,8% de candidates, devançant le Parti communiste (31,2%) et le Front national (25,7%). En queue de peloton, les deux grandes formations politiques du pays ont du pain sur la planche : le Parti socialiste a présenté 23,1% de femmes, et l’UMP 18,6%. No comment.
(Source : Le Monde)
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