Avec deux ans d’avance, les entreprises françaises cotées en Bourse dépassent les 20% de femmes dans leurs conseils d’administration, elle étaient 15,3% il y a un an. La loi Copé-Zimmerman, adoptée définitivement en janvier dernier, prévoit en effet d’imposer 20% de femmes dans les entreprises cotées d’ici à 2014, et 40% à l’horizon 2017. Le pli semble donc avoir été pris dans le milieu des décideurs, même s’il faut noter que selon l’étude du cabinet Ethic and Boards, ces recrutements ne favorisent pas forcément la promotion interne, puisque 30% des femmes nommées administratrices en 2011 sont étrangères contre 26% des hommes.
Les bons élèves
Parmi les entreprises françaises cotées, Alten, Publicis, Vivendi, la Société Générale, PPR ou encore Vallourec font figure de premiers de la classe. Cette dernière ne comptait en 2009 aucune femme dans son conseil d’administration, elles représentent aujourd’hui 36% de ses membres.
Et les autres …
Parmi les retardataires : l’Etat français, qui n’a nommé aucune femme dans les sociétés dont il est actionnaire. Renault et EDF frôlent les 10% de femmes administratrices, tandis qu’ EADS et STMicroelectronics n’en ont pas nommé une seule alors que la loi exige qu’une administratrice au moins soit nommée dans les 6 mois qui suivent la promulgation de la loi. Au total, 18 sociétés du CAC 40 n’atteignent pas encore les 20%, mais elles ont encore deux ans pour revenir dans la course.
Source : le Figaro.fr
VOIR AUSSI :
Marie-Jo Zimmerman, son combat pour la parité