Tout commence en 2003 lorsque Jenny, une employée est à la recherche d’un emploi. Elle est embauché en tant qu’agent administratif à l’ANPE de Compiègne, pour ces fameux CES (contrat emploi solidarité) dans le cadre d’un emploi aidé.
Elle se retrouve par la suite en CEC (contrat emploi consolidé), puis en CAE (contrat d’accompagnement dans l’emploi), mais aussi en CUI (contrat unique d’insertion), avant de décrocher finalement en 2009 un CDD classique à temps plein au sein de Pôle emploi.
Mais alors qu'elle fête ses 60 ans, le Pôle Emploi lui annonce que son contrat ne sera pas renouvelé. Il faut savoir que Pôle emploi était en pleine réforme des retraites et avait pour consigne de mettre en place le plan sénior. Les prudhommes n’ont pas voulu croire que ces contrats précaires sur 7 années, sont le fait de pic temporaire d’activité et Jenny percevra 23 000 € au titre d’indemnités de licenciement, de dommages et intérêts, et il leur faudra requalifier son contrat de travail en CDI.
Pour information, en 2010, Pôle emploi comptait dans ses rangs : 2 172 contrats aidés avec 3 921 CDD parmi 46 203 salariés en CDI. Ils peuvent faire appel de la décision des prud’hommes.
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