Alors que les consommateurs français se remettent à peine de la psychose créée par le scandale de la viande de cheval dans des plats cuisinés surgelés, les contrôles de sécurité ont été renforcés, notamment au sein des services assurés par les collectivités. C’est ainsi que des traces de cette même viande ont été décelées dans des plats de raviolis issus de conserves Panzani, servis en repas de substitution dans les cantines intercommunales de Bordeaux et de Mérignac (Gironde).
Les analyses régulières effectuées par le Sivu Bordeaux-Mérignac (Syndicat intercommunal à vocation unique pour la restauration collective) ont « décelé des anomalies sur des boîtes de raviolis étiquetées "pur bœuf". Elles ne présentent aucun risque sanitaire, mais par précaution, les maires des deux villes ont décidé de retirer ces produits des réserves des écoles de Bordeaux et Mérignac », a ainsi expliqué la direction du Sivu à un journaliste de Sud-Ouest. Ces conserves constituaient en effet un stock de « menus de secours » visant à être servis les jours de grève, comme ce fut le cas, fin janvier, quand les personnels municipaux de la ville de Bordeaux ont cessé le travail pendant deux jours. Selon une information du Parisien qui cite le Sivu, ces produits seront remplacés par des produits de substitution.
Le 26 février dernier, la société Panzani avait annoncé avoir détecté la présence de viande de cheval dans plusieurs boîtes de raviolis au bœuf fabriquées pour sa marque par William Saurin.
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