Selon l’ancien ambassadeur de Syrie en Irak Nawaf Farès, qui a rejoint la révolution, Bachar al-Assad serait prêt à « éradiquer le peuple syrien tout entier » pour rester au pouvoir et « n’hésitera pas à recourir aux armes chimiques », ce qui a peut-être « déjà été fait, en partie, à Homs ». « Le régime de Bachar al-Assad est comme un loup acculé et blessé, il fera n’importe quoi pour survivre », a-t-il déclaré, depuis le Qatar où il s’est réfugié. Il estime enfin que l’arrivée du conflit à Damas marque « le début de la fin » du régime.
La France a affirmé « chercher à vérifier » les rumeurs qui circulent autour de la présence d’armes chimiques en Syrie. Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères assure que « ce sont des rumeurs ou des informations, nous cherchons à en vérifier la réalité. C'est très préoccupant ».
La figure de Nawaf Farès fait polémique auprès des militants. L’ancien ambassadeur a vécu une grande partie de sa carrière au sein du parti de Bachar al-Assad et du service des renseignements syriens. Ses détracteurs dénoncent la tendance de certains personnages forts du régime à se rallier à la révolution, les accusant de chercher à s’assurer un contrôle sur le futur processus de transition.
Viviane Clermont
(Source : AFP)
Crédit photo : AFP/Archives
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