En salles : "Almamula", un film d’épouvante argentin très hypnotique qui se joue des codes du genre pour dénoncer l'homophobie et le puritanisme
En salles : "Almamula", un film d’épouvante argentin très hypnotique qui se joue des codes du genre pour dénoncer l'homophobie et le puritanisme
A découvrir en salles dès ce 7 août, "Almamula" est un film d'épouvante argentin pas comme les autres, qui réécrit les codes du genre (forêt hantée, fantômes, châtiment du plaisir charnel) afin de dénoncer le puritanisme et l'homophobie.
Il est question dans ce long métrage de Juan Sebastian Torales d'un jeune homme victime d'homophobie qui s'exile près d'une forêt où subsisterait une malédiction. La Almamula en question est une sorcière, ou plutôt, une femme punie pour ses moeurs dites légères.
On reconnaît là la structure des films d'horreur, où les croquemitaines viennent punir la jeunesse blasphématoire... Sauf que cette curiosité renverse la donne avec sa facette LGBTQ. Et sa tonalité très contemplative.
Une oeuvre si onirique et mytifiée d'ailleurs qu'elle renvoie au cinéma de l'immense Apichatpung Weeraseethakul.