Si la coupe menstruelle présente de nombreux avantages en termes de coût et d'écologie, une mauvaise utilisation peut aussi entraîner des conséquences terribles sur la santé des utilisatrices. Le 28 mai dernier, la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) a alerté sur les risques de syndrome du choc toxique (SCT) à cause d'une mésusage de ce type de protections périodiques. Un risque attesté mais encore peu connu du grand public.
À l'occasion de la publication de son enquête centrée autour de 19 marques de cups, la DGCCRF a remis en avant les recommandations de l'Anses concernant l'utilisation des coupes menstruelles. Une série de conseils pour limiter les risques qui devraient figurer sur tous les emballages de coupes menstruelles. Or, "l'information des utilisatrices est disparate d'une marque à l'autre et est rarement conforme à l'intégralité des recommandations préconisées", déplore l'institution.
Selon l'Anses, il ne faut pas garder plus de 6 à 8h une coupe menstruelle. Mieux encore, il faut la vider toutes les 4 à 6h et ne l'utiliser qu'en période de règles. Selon l'étude de la DGCCRF, sur les 19 marques étudiées, "le temps de port indiqué varie beaucoup (de 4h à 12h)". Les enquêteurs ont pu le constater: "près de la moitié des références contrôlées annonçaient la possibilité de porter des coupes menstruelles pendant une durée supérieure à 10h ou ne donnaient pas de limites".