Les Françaises sont de plus en plus nombreuses à délaisser la pilule de 3e et de 4e génération, au profit de contraceptifs moins risqués pour la santé. Lundi 29 avril, l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) a dévoilé les ventes enregistrées depuis décembre 2012 : elles ont chuté de 26 %.
Cette crise de confiance profite aux pilules de 1e et 2e génération et aux stérilets. En témoignent les chiffres de l’ANSM : jusqu'à fin 2012, les contraceptifs 3G et 4G représentaient environ la moitié des ventes totales de pilules, contre 32% aujourd'hui. Les pilules de 1re et de 2e génération correspondent désormais à 68% de l'ensemble des ventes, soit une hausse de 22% en un an.
« De décembre 2012 à mars 2013, les ventes globales de contraceptifs (hors préservatifs) ont diminué de 1,9 % », constate l’agence du médicament. En un an, de plus en plus de femmes (+ 28 % en mars 2013 par rapport à mars 2012) ont en effet préféré changer de moyen de contraception en se faisant poser un implant ou un dispositif intra-utérin.
Concernant la pilule Diane 35, elle a vu ses ventes chuter de 75% en un an. Sans doute à cause de la décision de l'ANSM de suspendre sa mise sur le marché à partir du 21 mai prochain.
Elodie Cohen Solal
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