« C'est une équipe renouvelée, solidaire, diverse, pleine d'énergie et d'idées, qui ressemble à la France ! », a déclaré Harlem Désir, nouveau secrétaire général du Parti socialiste, à l’adoption de son équipe dirigeante samedi 17 novembre par les membres du conseil national réunis à La Mutualité à Paris, « le parti est en ordre de marche ». Outre Guillaume Bachelay, le député PS de Seine-Maritime, dont les futures responsabilités de numéro 2 et de responsable de la coordination étaient connues depuis la mi-octobre, les postes clés sont dans l’ensemble occupés par des hommes : Alain Fontanel, conseiller politique et secrétaire aux fédérations, Christophe Borgel, secrétaire national aux élections ou encore Olivier Faure à la communication.
En revanche, fait marquant, le porte-parolat du PS ne reste pas entre les seules mains de David Assouline et devient le symbole de la parité voulue puisque Harlem Désir a décidé d’associer le sénateur de Paris à la sénatrice des Pyrénées-Atlantiques, Frédérique Espagnac, ex-attachée de presse de François Hollande lorsqu’il était à la tête du parti. Ce duo a été longtemps discuté, Olivier Faure et Karine Berger, secrétaire à l’économie, étant aussi pressentis pour ce poste.
Pour les autres fonctions attribuées à des femmes, Sarah Proust, directrice de cabinet du groupe PS d’Île-de-France obtient la cellule de « riposte », Colombe Brossel, une proche d’Anne Hidalgo hérite de la rénovation du parti, Valérie Rabault, nouvelle députée du Tarn-et-Garonne, se charge de l’organisation des universités d’été du parti et Juliette Méadel, élue du XIVe arrondissement de Paris, est conseillère à l’industrie. Enfin, Adeline Hazan, en charge du droit des femmes, est nommée conseillère d’Harlem Désir sur les questions de parité. À noter que Ségolène Royal sera aux côtés du secrétaire général du Parti socialiste en tant que vice-présidente de l’Internationale socialiste.
Crédit photo : AFP
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