SOS Homophobie appelle à manifester en soutien aux mères lesbiennes d'Italie, menacées et discriminées, et à leurs enfants
SOS Homophobie appelle à manifester en soutien aux mères lesbiennes d'Italie, menacées et discriminées, et à leurs enfants
C'est une annonce qui a suscité l'indignation, et encore heureux vu la gravité de la chose : la Première ministre d'Italie Giorgia Meloni a donné l'ordre de supprimer la mère non-biologique des certificats de naissance d'enfants conçus par PMA, ainsi que de ne plus enregistrer les enfants nés de personnes du même sexe.
Le gouvernement pourrait mettre en place cette politique lesbophobe que d'aucuns jugent discriminatoire : l'ONG Human Rights Watch a ainsi protesté contre cette initiative. Ainsi que les principales concernées. Giorgia Meloni le 25 septembre 2022
Du côté du magazine Pink News, une mère de famille, Michela, alerte : "Nous ne voulons pas vivre dans la peur ! Le gouvernement italien doit penser aux familles. Je ne veux pas me sentir obligé de quitter l'Italie, mais personne ne devrait être obligé de le faire"".
SOS Homophobie a lancé un appel à manifester en soutien aux mères lesbiennes d'Italie et à leurs enfants. Le but ? Dénoncer "la politique violemment lesbophobe et plus généralement anti-LGBTI de Georgia Melloni".
La manifestation proposée par Sos Homophobie prendra place à Paris, devant l'ambassade d'Italie, ce vendredi 27 juillet à 18h, en soutien aux mères lesbiennes, à leur famille, mais aussi "à l'ensemble des personnes LGBTI menacées dans leurs droits".
L'association souhaiterait notamment sensibiliser l'Union européenne "pour faire cesser au plus tôt ces atteintes contraires aux droits fondamentaux et au principe d'égalité".
Et SOS Homophobie de rappeler l'évidence, toujours bonne à relayer : "s'attaquer aux lesbiennes et aux familles homoparentales, c'est s'attaquer aux droits des femmes et à ceux des familles tout court".
Assertion capitale, qui traduit bien l'urgence d'une situation alarmante : le mois dernier, à Padoue, une trentaine de familles déjà aurait reçu un courrier des autorités italiennes leur enjoignant de supprimer du certificat de naissance "le nom de la mère n'ayant pas porté l'enfant".