
"Je suis enfin allé consulter un psy, suite aux accusations de violences sur mon fils", révèle Joey Starr, et les internautes saluent son choix


"Je suis enfin allé consulter un psy, suite aux accusations de violences sur mon fils", révèle Joey Starr, et les internautes saluent son choix

Consulter un psy quand on est un mec, un gros tabou ? En tout cas, un impensé certain. Mais Joey Starr, pas la voix la plus consensuelle pourtant, l'assume complètement. "Je suis allé consulter un psy", affirme ce dernier non sans gravité à Mouloud Achour. Sur le plateau de CLIQUE, l'artiste explique pourquoi tout s'allonger sur le divan est si important...


Les fictions qui relatent la vie de Joey Starr, et la trajectoire de NTM aux côtés de Kool Shen, qu'il s'agisse du biopic Supremes ou de la minisérie Le monde de demain, le relatent : son père était violent envers lui. Mais également envers sa mère. "Ma mère était victime de violences conjugales", assure le rappeur auprès de Mouloud.

"Mon père allait casser la gueule à ma mère à chaque fois qu'elle revenait, à chaque anniversaire, et personne ne bougeait, ma mère était très esseulée et j'ai du attendre mes 22 ans pour la revoir, à la fin d'un concert...". C'est pour aborder ces blessures encore palpables que Joey Starr s'exerce à travailler sur lui.


On fait une thérapie à cause de ceux qui n'en font pas. Si la formulation est facile, elle se révèle tristement lucide dans bien des couples. Généralement, c'est l'homme qui euphémise, minimise, voire carrément méprise sa propre santé mentale. Dans le domaine de la santé tout court et donc des comportements à risques, c'est encore l'homme qui est majoritaire par rapport à la femme. Les enquêtes sur les accidents de la route le démontrent volontiers.

A Mouloud, Joey Starr explique avoir suivi une thérapie "il y a pas très longtemps". Il explique : "Ma femme m'a accusé de violences sur mon propre fils de neuf ans. Moi, je ne savais pas comment me relevait de ça. Alors je suis allé consulter". Joey Starr qualifie ces accusations de "fausses". "Je compte continuer à consulter car ça aide de pouvoir parler et d'être écouté. Etre écouté c'est déjà exister", assène l'artiste.

























