JO 2024 : pas de port du voile pour les athlètes françaises, assure la ministre des Sports
JO 2024 : pas de port du voile pour les athlètes française, assure la ministre des Sports Amélie Oudéa-Castéra (Ministre des sports) - People dans les tribunes du match de Poule A de la Coupe du Monde de Rugby France 2023 entre la France et la Namibie (96-0) au stade Velodrome à Marseille le 21 septembre 2023.
C'est confirmé : la ministre des Sports Amélie Oudéa Castera a affirmé sur le plateau de l'émission Dimanche en politique l'interdiction du port du voile pour les athlètes françaises lors des JO de 2024. Amélie Oudéa-Castéra, ministre des Sports et des Jeux olympiques et paralympiques, dans la rue à Saint-Denis avant le match d'ouverture de la coupe du monde de Rugby au stade de France le 8 septembre 2023. © Jonathan Rebboah / Panoramic / Bestimage
Une décision qui importe beaucoup dans le cadre d'un événement sportif aussi majeur et médiatisé.
"Les représentants de nos délégations dans nos équipes de France ne porteront pas le voile" Amélie Oudéa-Castéra (Ministre des Sports et des Jeux olympiques et paralympiques de France) - Conférence de presse 1 an avant les Jeux Paralympiques de Paris 2024, Paris le 29 aout 2029.
"Nous avons exprimé de manière très claire avec la Première ministre notre attachement à un régime de laïcité stricte, appliqué strictement dans le champ du sport" Amélie Oudéa-Castéra (Ministre des sports) - People dans les tribunes du match de Poule A de la Coupe du Monde de Rugby France 2023 entre la France et la Namibie (96-0) au stade Velodrome à Marseille le 21 septembre 2023.
"Ça veut dire l'interdiction de toute forme de prosélytisme", a détaillé la femme politique en direct. Une initiative qui prend place dans un contexte des plus tendus. Amélie Oudéa-Castéra, ministre des Sports et des jeux Olympiques et Paralympiques à la sortie du conseil des ministres, au palais de l'Elysée, à Paris, France, le 13 septembre 2023. © Stéphane Lemouton/Bestimage
Islamophobie ou laïcité ? Le débat fait rage sur les réseaux sociaux et dans les médias, notamment auprès des voix politiques.
Ancienne vice présidente du Conseil National de Protection de l'enfance, Michèle Créoff voit ainsi là une manière symbolique de lutter contre "un moyen d'oppression sexiste désignant les femmes comme inférieures et coupables". Test de l'épreuve de triathlon à Paris pour les Jeux Olympiques Paris 2024. Le 18 août 2023. © JB Autissier / Panoramic / Bestimage
Cependant, d'autres paroles, comme celle de Mickaël Correia (Une Histoire Populaire du Football) adoptent une autre position : "Alors que le Comité international olympique autorise le port du voile, la France se fait championne du monde de l'islamophobie. Elle fait exactement la même chose sur les terrains pour le football alors que la FIFA, instance mondiale du foot, autorise le port du hijab aux joueuses !".
"Il y a pas d'autres sujets plus prioritaires et plus importants que le voile comme par exemple les cas d'harcèlements sexuels au sein de certaines fédérations sportives ? Laissez les sportives libres de leurs choix vestimentaires", s'interroge un internaute. Un sujet qui divise encore énormément.