Qui dit rentrée dit fin des vacances, retour du taf, journées plus courtes, motifs de préoccupation multiples... Bref, une certaine idée de l'enfer. Et de ce que l'on appelle le "september blues" : ce fameux spleen de septembre qui nous assaille tous après les beaux jours passés à se faire dorer la pilule. Hauts les coeurs !
Il faut bon positiver cependant. Plus facile à dire qu'à faire, oui. Mais les moyens d'injecter un peu/beaucoup de feel good dans toute cette morosité ambiante ne manque pas. Si si. En voici huit qui fonctionnent à coup sûr.
Relax ! Pour appréhender en toute zenitude cette rentrée, quelques exercices physiques peuvent faire office de mise en bouche. Au bureau, dans l'open space, ou en dehors, on se détend autant que faire se peut pour ne pas se taper un burn out Jour 1. La priorité pour ce faire, c'est de respirer correctement. Inspirer, expirer, lentement, en fermant les yeux, et en ayant le plus possible conscience de son corps, de ses propres vibrations.
Bien respirer, à un rythme régulier, c'est garantir la bonne santé de son système nerveux et de sa circulation sanguine. C'est dire à quel point ça importe. Le mieux durant cet exercice, c'est encore de compter ses respirations, dans sa tête. Cela permet de réguler son souffle. Par série de cinq, ou de dix, avant de recommencer, jusqu'à ce qu'un sentiment d'apaisement soit ressenti. Et sans en avoir l'air, tout de suite, ca va mieux...
Ce n'est pas parce que la phase caniculaire s'éloigne peu à peu de nos horizons (tout du moins on l'espère) que l'exploration du monde extérieur n'est pas moins agréable. Au contraire : qui dit temps plus doux, dit invitation aux balades. Balades dans la ville, en se fixant des objectifs (découvrir tel ciné, telle librairie, tel café), si le caractère nonchalant de la chose ne vous est pas agréable.
Mais pas seulement...
Les balades en forêt elles aussi sont très recommandées. Ou dans les parcs, si jamais c'est votre seul contact envisageable avec les arbres et les fleurs. Bienfaits physiques, physiologiques, atténuation du stress grâce à l'atmosphère environnante, air frais émanent des arbres, vertus de la contemplation...
Il existe bien des attraits à cette activité digne d'une méditation !
Relater ses rêves de la veille, écrire ses pensées, faire des listes - de séries, de films, de romans - ou encore gribouiller idées, citations découvertes, poèmes... L'écriture est source de bienfaits pour la créativité, et la santé mentale. Et si le contexte ne vous permet pas de tenir un carnet de voyages, pas grave : tenez vous en aux journaux. Comme le "shadow journal", concept très en vogue qui consiste à lister tout ce qui inquiète (angoisses matériels, personnels, existentiels) histoire de tout extérioriser, sur une feuille.
Lister les raisons de ses doutes ou de ses préoccupations (détails physiques ? environnement pro ? famille ?) pour mieux prendre du recul sur sa propre existence, voici le but de ce "journal fantôme".
Et ca marche : on trouve pas mal de "shadow journal" sur TikTok, la plateforme privilégie des jeunes générations...
En cette rentrée c'est certain, on se (re)met enfin au yoga. On se recentre au niveau des chakras afin d'esquiver les tourments pros et persos qui nous submergent. Les positions yogi ne manquent pas à ce titre, et elles sont accessibles, même si vous êtes néophyte.
Notre préférée ? Le "Legs on Wall", qui fait (elle aussi) fureur sur TikTok. Cela consiste à étendre ses jambes contre un mur, bien droites, en étant allongée sur un tapis. C'est tout simple, mais ça fait un bien fou, notamment si vous souffrez de douleurs musculaires et articulaires. Les pros l'appellent volontiers "la posture de la demi chandelle"...
Les podcasts ce n'est pas seulement une activité culturelle, c'est un véritable coup de pouce pour notre santé mentale : se fondre, comme dans une bulle, dans une écoute, un sujet, une sensibilité, c'est mettre à profit son temps libre (détente, transports en commun laborieux, trajets à pied, attentes d'un rendez vous) dans un but d'enrichissement personnel.
Une très belle définition du "mêler l'utile à l'agréable" !
Et les podcasts ne se limitent pas au "true crime", loin de là. Sujets de société comme dans le très éclectique "Code Source" du Parisien, musique et déconne dans "Party4U", humour hyper générationnel dans le "Floodcast", cinéphilie décomplexée et débats enflammés du côté de "Super Ciné Battle" et "Sale Temps pour un Film"...
Il y a à faire. A vos écoutes !
Autre astuce, aussi bien physique que psychologique : se remettre peu à peu aux bonnes habitudes de la rentrée après l'énorme relâchement des vacances. Ce qui n'implique pas forcément de se soumettre au culte du régime. Mais d'en revenir, au temps des dernières terrasses, à un train de vie plus mesuré.
Dîner plus tôt permet en ce sens une meilleure digestion, des nuits moins agitées, ce qui est loin d'être absurde à l'heure du grand retour des réveils matinaux. Une alimentation plus réfléchie permet une meilleure santé psychologique : on se sent mieux dans notre ventre, dans notre peau, et donc dans notre tête. Et notre corps, peu à peu, de se remettre des excès estivaux...
C'est quoi la "comfort culture" ? Sociologues et experts anglophones voient là un attachement profond et très actuel à ce qui est familier, connu, déjà vu. Nous vivons dans une ère de "comfort culture" totale : films et séries ont droit à de sempiternels remakes, reboots, sequels, "requels". Oeuvres au sein desquelles sont privilégies les citations, les références décalées, les appels du pied constants aux connaissances du public.
Mais la "comfort culture" a du bon et on ira volontiers s'y abreuver en cette rentrée morose, comme dans une grosse couette confortable. Revoir nos rom coms préférées par exemple avant de découvrir celle de Meg Ryan, hommage à ses propres films type Quand Harry Rencontre Sally et Nuits blanches à Seattle. Les séries doudou aussi nous font de l'oeil, comme la toute nouvelle saison, très prometteuse, de Sex Education.
Et si on ajoute à cela l'imminente sortie sur Netflix de l'adaptation par Wes Anderson d'un classique littéraire de notre jeunesse, La merveilleuse histoire de Henry Sugar de Roald Dahl... Hâte.
Le chocolat est bon pour le moral : c'est la rengaine que l'on déploie volontiers pour expliquer notre besoin déraisonné de chocolat. Or, c'est vrai ! Voix érudites à l'appui, Santé Magazine loue les bienfaits du chocolat (noir, bien sûr) sur notre santé. Aliment antioxydant, il contribuerait à diminuer la tension artérielle et serait très bon pour les artères. Et, soit dit en passant, c'est délicieux. A chérir avec modération cependant.