En France, la transphobie tue (toujours autant), et l'actualité le démontre dramatiquement
En France, la transphobie tue (toujours autant), et l'actualité le démontre dramatiquement
La même semaine, à quelques heures d'écart, deux femmes transgenres ont été assassinées. L'une a été poignardée, l'autre tuée à coups de hache. Les présumés coupables sont deux hommes.
L'une des victimes est travailleuse du sexe, l'autre serait la conjointe de son présumé meurtrier - il s'agit d'ors et déjà là d'un féminicide. Mais chaque jour, la transphobie tue. D'ailleurs en France, les violences anti trans auraient augmenté de 27 % en un an.
Crimes de haines, meurtres en raison de l'orientation sexuelle ou de l'identité de genre... Ces deux affaires morbides démontrent la nécessité de nommer concrètement la transphobie.
Rares sont les personnalités médiatiques à aborder la transphobie : Enora Malagré l'a fait récemment sur le plateau de France 5, en rappelant qu'il n'y a pas de lutte féministe possible sans les femmes trans.